Rues et places de Paris
Cette rubrique vous livre les secrets de l'histoire des rues et places de Paris : comment elles ont évolué, comment elles sont devenues le siège d'activités particulières. Pour mieux connaître le passé des rues et places dont un grand nombre existe encore.
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RUE NEUVE-SAINT-AUGUSTINS
IIe arrondissement de Paris
(Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, Charles Lefeuve, 1875)

Notice écrite en 1880. Depuis lors la rue Monsigny s'est prolongée au-delà de la rue Neuve-Saint-Augustin, que doit aussi traverser une avenue nouvelle, qui n'y donne encore que d'un seul côté, à l'endroit où la croise déjà la rue Louis-le-Grand. Commençant : rue de Richelieu, 75. Finissant : avenue de l'Opéra, 34, et rue d'Antin, 14. Historique : précédemment partie de la rue Neuve Saint-Augustin ; celle-ci a porté les noms de rue Saint-victor et rue Neuve des Vieux Augustins. La partie qui était comprise entre l'avenue de l'Opéra et le boulevard des Capucines a pris, en 1881, le nom de rue Daunou. Origine du nom : longeait le couvent des religieux Augustins réformés, dit des Petits-Pères.

L'Ancien Panorama. – Girodet. – Les Hôtelleries. – Le Marchand de Vin et le Plombier. – L'Architecte Gabriel. – La Place Gaillon. – Les Censives. – Les Hôtels d'Antin, de Lorges, de Pons, d'Uxelles, Robert, Desmarets, de Grammont de Grancey, Ménars, de Mouy, de Lionne, de Tresmes, de Pomponne et de Brâgelonne.

Le premier cirque Franconi s'installa, au commencement de notre siècle, dans le jardin devenu public, des ci-devant religieuses capucines, et ce jardin prenait de notre rue Neuve-Saint-Augustin non seulement son extrémité à partir de la rue de la Paix, mais encore un espace équivalent à la moitié de celui-là, sans solution de continuité. De la même foire ont fait partie un petit théâtre et des jeux de toutes sortes, voire même un panorama, qui a pu succéder au cirque. Avant que lesdites religieuses eussent quitté la rue Saint-Honoré pour s'établir entre la place. Vendôme et le rempart, leur jardin était occupé par un immense marché aux chevaux. Or la rue Neuve-Saint-Augustin aboutit depuis1806 au boulevard des Capucines, et un panorama, qu'il soit ou non la transformation de l'ancien Franconi, a fait place en1830 aux deux maisons qui portent dans la rue les n°s 58 et 60.

Le peintre, Girodet s'est fait bâtie, n° 65 une jolie maison, de laquelle nous avons parlé dans notre Histoire de l’ancienne Sainte-Barbe et du Collège Rottin parce, que ce grand peintre avait fait ses humanités à Sainte-Barbe. C'est par originalité que l’artiste se contenta d’ébaucher l’intérieur de son habitation : sa chambre n'eut jamais de papier. Girodet y rendit son dernier soupir le 9 décembre 1894. David, dont il était l'élève, avait dit de lui : – C'est mon plus bel ouvrage.

Aussitôt que la démolition, d'une maison de l'autre siècle eut, permis à la rue Neuve-Saint-Augustin de s'étendre jusqu'au boulevard, de nouveaux hôtels garnis servirent d'attaches, pour ainsi dire, au nouvel appendice. Bientôt le groupe s'en trouva principalement composé de l'hôte ! Chatham, qui depuis n'a qu'à peine changé de place, et des hôtels, de l'Amirauté, Rastadt et de l'Empire. Néanmoins, en 1807 un autre hôtel dit de l'Empire était dans la rue Gérutti, l'ancienne résidence de Laborde où Laffitte s'installa plus tard. Paris n'avait alors, que quatre hôtelleries princières, et celle-ci en était une où descendissent les voyageurs que suivait un train de maison, un incessant besoin de représentation ; chacune d'elles s'était arrangée d'une demeure aristocratique, abandonnée dans la Révolution L'hôtel Beauvau, Faubourg-Saint-Honoré, s'appelait ainsi du Prince-de-Galles ; l'hôtel Pinon portait le nom de la rue Grange-Batelière, parce qu'il y était situé ; mais l'hôtel Richelieu, rue Neuve-Saint-Augustin, n'avait eu recours à aucun pseudonyme pour mettre jusqu'à la chambre à coucher du maréchal, neveu du cardinal, au service de plus d'un croquant qui chez lui-même n'aurait été reçu que pour y dîner à Pallice.

Sur la porte d'un marchand de vin, au coin de la rue Louis-le-Grand, on lit ces mots : Maison Ravaut fondée en 1640.

Alors elle a connu l'époque où la partie septentrionale de la rue Gaillon, dite de Longes passait par-là au lieu de la rue Neuve-Saint-Augustin, qui n'allait pas encore si loin et, de la rue Louis-le-Grand, qui avait encore à la croiser. Quel malheur que de l'hôtel Richelieu, anciennement d'Antin, pas une seule pierre, n'ait été équarrie avant l'année 1707 ! L'immeuble dont le rez-de-chaussée est exploité par le comptoir d'étain qui se flatte d'avoir désaltéré des partisans du duc de Beaufort ou du coadjuteur, paraît à coup sûr moins ancien que le 16 de la rue Louis-le-Grand, un des restes de cet hôtel. Par exemple, le marchand de vin tient, du côté de notre rue, à l'établissement d'un plombier dont la fumée s'en va par un tuyau presque aussi haut que la colonne Vendôme, et ce plombier serait fondé à mettre sur le devant rabougri de sa bicoque : Ancienne basse-cour de l'hôtel Richelieu. Les écuries étaient au 46, mais à l'époque du duc d'Antin. La basse-cour faisait face à un quartier d'infanterie alors qu'elle fournissait aux laits de poule du maréchal, qui leur devait sans doute en quelque chose d'être le plus infatigable des galants.

En 1824 cette propriété fut encore mise en vente sous son titre suranné d'hôtel ; le jardin carré qui en dépendait alors projetait des feuilles mortes par-dessus un mur de la rue du Port-Mahon, qui avait été dite de Lorges et Chamillard. Cette rue s'était ouverte avant celle de Hanôvre les estampilles de l'une et de l'autre nous rappellent deux victoires du duc de Richelieu, dont nous revoyons le pavillon de Hanôvre à l'angle de la rue Louis-le-Grand et du boulevard.

L'hôtel s'était sans doute étendu, dans le principe, jusqu'à la porté Gaillon. N'est-ce pas encore un de ses bâtiments qui relie le carrefour de ce nom à la rue Neuve-Saint-Augustin ? La caisse hypothécaire avait là ses bureaux quand Olin de Rodrigue et Enfantin, qui appartenaient à cette administration, en firent, à l'entresol, le berceau du saint-simonisme.

Le financier Lacour des Chiens avait demandé à Pierre Levée le plan de l'hôtel vendu en sa sixième année au duc d'Antin. Ce duc, dans sa prévenance de courtisan, avait rasé en une nuit, à Fontainebleau, tout un pan de forêt, qui gênait la vue de Louis XIV ; à Paris, les Champs-Elysées lui devaient, au contraire, assez d'ombrages pour qu'une avenue y fût à sa dédicace. Ne fit-il pas encore mieux rayonner autour de sa demeure son nom ducal, qui est resté à une rue et que le boulevard limitrophe, en prenant la suite du Cours, portait d'abord ? Tout un quartier n'a-t-il pas eu pour souche, par-delà ce boulevard, une chaussée d'Antin ? Le passage de Michel de Chamillard dans la même résidence laissa bien moins de traces. Richelieu n'en prit possession qu'en 1757, pour y procéder tout de suite à de nombreux embellissements.

Aussi bien deux balcons jumeaux feraient rugir les grosses têtes de lion qui les soutiennent, si nous passions devant les n°47 et 49 sans leur en faire nos compliments. L'architecte Gabriel prénommé Jacques-Ange s'est donné cette résidence, où le peintre du même nom demeurait aussi sous Louis XV. Comme cette famille a fourni plusieurs architectes de suite, désignons mieux encore celui dont nous parlons en rappelant deux de ses ouvrages la double colonnade de la place Louis XV et l'École Militaire.

Chamillard, contrôleur général des finances, a disposé également, dans la rue d'un hôtel édifié par Mansart pour Fromont, fermier général. Guy de Durfort-Duras, comte de Lorges et de Quintin, maréchal de France, en avait été le second propriétaire et y avait annexé une place triangulaire, sur laquelle s'était élevée la porte Gaillon, et dont l'adjudication avait été prononcée à son profit, le 10 juin 1688, par le bureau de la Ville. Donc ce comte ne pouvait pas être le Durfort-Duras duc de Lorges qui a commandé en Guienne quand le maréchal de Richelieu n'était pas à son poste de gouverneur de cette province.

S. A. Sala princesse douairière de Bourbon-Conti, qui s'est accommodée de cette maison à la ville, était veuve de Louis-Armand de Bourbon, prince de Conti, qui avait épousé en elle Mlle de Blois, Marie-Anne, fille légitimée de Louis XIV et de Mme de Lavallière. Aussi l'hôtel était-il Lavallière en l'année 1739. Le duc de Lavallière, héritier de la princesse, y a vendu en 1767 à Christian IV, duc régnant de Deux-Ponts, prince palatin du Rhin, duc de Bavière.

La formation de la rue de la Michodière reprit ensuite à l'hôtel de Deux-Ponts plus que le terrain de l'ancienne porte de ville n'y avait ajouté, et toutefois ne le détruisit pas entièrement. Les communs, la cuisine, l'office et le garde-manger ont dû sauter ; mais d'autres bâtiments ont probablement résisté tant du côté de la nouvelle rue, où la basse-cour avait chanté le point du jour, que sur la rue Neuve-Saint-Augustin, dont l'alignement était dépassé par la cour d'entrée, précédant une plus grande cour. D'après un état qui tenait compte de l'ouverture de la rue de la Michodière, le carrefour Gaillon a mis absolument en regard du duc de Richelieu le marquis de Pons, comme lui propriétaire d'un hôtel avec jardin au coin de la rue Neuve-Saint-Augustin.

Dans l'origine, un marais suburbain, près de la porte Gaillon, appartenait à l'abbé de Saint-Victor et à ses religieux. Cette abbaye avait, en outre, dans sa censive quelques-unes des maisons de la rue, bien que le plus grand nombre d'icelles relevassent de l'Archevêché, quelques-unes du fief Popin, d'autres de la Grange-Batelière et l'hôtel de Lorges de la Ville. La rue Neuve-Saint-Augustin avait même été Saint-Victor, d'après un registre censuel de 1663 ; elle faisait alors suite à une rue Saint-Augustin qui régnait le long d'un mur du couvent des Petits-Pères, augustins réformés. On ne l'a dite de Lorges que près de l'hôtel de ce nom.

Le partisan Cotte-Blanche avait fait bâtir une maison qui n'attendit pas notre siècle pour former deux propriétés, le n° 22 et le n° 24 de la rue Neuve-Saint-Augustin. Le comte d'Estrées et de Cœuvres, grand d'Espagne, maréchal et vice-amiral de France, qui contribua puissamment à assurer la couronne d'Espagne au petit-fils de Louis XIV, et le cardinal d'Estrées qui fut de l'Académi Française, celui-ci usufruitier, celui-là nu-propriétaire, vendirent les deux maisons indivises, en 1707, à Charles de Ferriol, ambassadeur de France à la Porte ottomane. Deux domestiques de ce diplomate ont donné le jour au fermier général Bouret de Vézelay.

Le 24 fut gardé plus longtemps que l'autre par la famille de l'ambassadeur. Néanmoins Renouard de la Touanne, trésorier de l'extraordinaire, qui mourut vers la fin du règne de Louis XV, avait eu le temps d'y réunir un cabinet de curiosités. Vint ensuite le marquis de Pons. Mais pour que sa propriété fit retour sur la place Gaillon, ne fallait-il pas qu'elle eût empiété sur l'hôtel de Deux-Ponts ? Quel que fût l'agrandissement, un nouveau morcellement permettait avant peu de bâtir ou de rebâtir à l'angle du carrefour.

Le 22 fut la maison mortuaire du maréchal d'Uxelles, qui avait fait partie des sociétés de Mme de Lafayette et de Mme de Sévigné, et dont les biens avaient passé, faute d'enfants, dans la maison de Beringhen. Uxelles, ayant eu toute sa vie de l'éloignement pour le mariage, s'en était excusé par cette déclaration : – Je n'ai jamais rencontré un homme tel que je voulusse être son père... Toutefois le fermier général Lallemant de Betz, seigneur de Nanteau, achetait le 23 juin 1730, ce n° 24, qui tenait par-derrière au mur du rempart ; ses vendeurs étaient MM. Augustin de Ferriol, président honoraire au parlement de Metz, Antoine Ferriol, comté de Pont-le-Veyle, lecteur du roi, poète et auteur de comédies, ami de Mme du Defiant, et Charles-Augustin Ferriol ; comte d'Argentai, frère cadet de Pont-de-Veyle, ardent admirateur et correspondant de Voltaire ; auteur présumé du roman : Le Comte de Comminyes, qui parut sous le nom de sa tante, la fameuse Mme de Tencin. Au fermier général succéda rue Neuve-saint-Augustin Mme de Marsan, et le même immeuble eut, dans ce siècle, pour locataires à citer, Mlle Mars, 1’architecte Visconti.

Charmant séjour que le n° 20, sans qu'on s'en doute par-devant ! Un fabricant de fleurs artificielles y jouit d'une moitié de jardin, élevé en terrasse sur l'ancien mur de la ville et sur des écuries ; une séparation à claire-voie en laisse voir l'autre moitié, qui dépend d'un corps de logis donnant sur la rue de Hanôvre. Possible que Mlle Guimard ait profité de cette double issue, un passage en sous-sol paraissant des mieux faits pour parer aux indiscrétions qu'auraient commises, même en été, les éclaircies des ombrages du jardin ! Toujours est-il que Robert Douilly, receveur général des finances à Poitiers, avait joui de cet hôtel ; que messire Louis Robert, président à la cour des comptes, y avait fait peindre, dès 1679, trois plafonds par Jean Jouvenet, et que Desmarais, grand fauconnier de France, gendre du président Robert ; y fut mitoyen avec les Ferriol. La comtesse de Choiseul-Beaupré a disposé plus tard du même hôtel et des deux encoignures de la rue de Choiseul.

Un hôtel d'Arles, marqué sur le plan de Paris en 1744, était-il autre que celui dont nous venons de parler ? Le n° 3 de la rue de Choiseul n'en a-t-il pas lui-même fait partie, d'après le plan de 1739, bien que cette rue ne fût pas encore tracée ? De toute façon le 3 Choiseul a été aux Grammont, qui ont principalement donné leur nom à l'ancien hôtel du partisan Monerot, formant saillie sur notre rue à l'endroit où s'y est ouvert postérieurement celle de Grammont. Les familles Choiseul et Grammont avaient contracté, d'ailleurs, une alliance que deux rues jumelles nous rappellent. Auxdits Grammont appartenaient aussi le 8 et le 6 de la rue, Neuve-Saint-Augustin. Le 4 n'était-il pas la demeure de M. de Grancey, avant que le président Ménars y disposât de nombreux rayons pour la bibliothèque de Thou ? Comme le jardin de Thévenin, que Sauval a décrit, cette maison a fait partie sûrement de l'hôtel Ménars, qui avait plusieurs portes rue Richelieu.

De l'autre côté, avant la mort de Louis XIV, Frémont d'Auteuil avait une maison ; reconnaissons-la dans le fond des n°s 29 et 31 ; L'hôtel de Mouy n'était pas autre à l'époque où le marquis de Mouy, mari d'Une Crozat, avait pour vis-à-vis Mme de Marsais et le marquis de Pons.

Le ministère des finances, entre les rues Neuve-des-Petits-Champs et Neuve-Saint-Augustin, avait été l'hôtel du Contrôle général, des Ambassadeurs extraordinaires, de Pontchartrain et de Lionne. La division des Eaux et Forêts y avait encore ses bureaux, rue Neuve-Saint-Augustin, et rue Marsollier, quand le théâtre Ventadour se bâtissait sur l'ancien jardin du ministre, vers le milieu du règne de Louis-Philippe.

De l'hôtel de Lionne avait pu sortir, en totalité ou en partie, celui de Boisfranc, ensuite de Tresmes, que le duc de Tresmes affermait, sous la Régence, au comédien Poisson, avec une permission de jeu, moyennant 10, 000 livres par mois. Une grande salle y retentissait du bruit de castagnettes fêlées que produisaient incessamment les dés en sautillant dans les cornets, et c'était comme l'antichambre de l'appartement où recevaient le pharaon et le lansquenet ; les salons du trictrac et de la toccadille venaient au-delà, puis une pièce où quantité de tables se dressaient pour le jeu d'à l'ombre. Là résida bientôt le duc de Gesvres, gouverneur de Paris. Nous croyons que cet hôtel de Gesvres a légué le gros œuvre de sa porte et le fronton qui la surmontait au passage Choiseul ; nous ne doutons même pas qu'il ne reste plus encore de cet hôtel au-dessus du passage, près de ladite entrée, dans un ou deux immeubles de la rue Monsigny, par-là parallèle au passage.

A la veuve du marquis de Louvois, lequel avait perdu la vie au moment même où le pouvoir lui échappait, le n° 13 appartenait en 1692, avec deux maisons contiguës l'hôtel Louvois de la rue Richelieu n'avait-il pas eu là comme une aile ? Ah ! que de grands noms défilent en cette parade ! Le 5 est lui-même, à n'en pas douter, un hôtel de l'ancien régime, qu'on a refait en diminuant de moitié l'élévation de ses étages. Enfin le 1, dans le cours de l'autre siècle. a eu pour habitante la marquise de Villarceaux. Nous savons, d'ailleurs, qu'en l'an de grâce 1754 l'hôtel sur cette ligne le plus voisin de la rue Richelieu était au marquis de Pomponne, descendant d'Arnauld d'Andilly, et un autre, entre celui-là et celui de Tresmes, à M. de Bragelonne.

O rue d'agents de change et d'avoués, de dentistes et de layetiers, de modistes et de couturières, qui te croirait dans le passé aussi, ministérielle et aussi patricienne, aussi puissante et d'aussi bonne maison ? Je t'aimais, et pardessus toutes, avant de soupçonner ton aristocratie native. Ne se cache-t-elle pas au fond d'écuries transformées en boutiques tant sur la rue que sur la cour, ou derrière des croisées bariolées d'écriteaux et dans des escaliers où chaque porte a sa plaque indicative, avec un bouton qui tourne en sonnant ? Faut-il que je m'y sois trompé, moi qui croyais si bien connaître la rue ! Ma famille l'habitait déjà quand je faisais mes classes et ne l'a pas encore quittée.



 

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