Rues et places de Paris
Cette rubrique vous livre les secrets de l'histoire des rues et places, quartiers de Paris : comment ils ont évolué, comment ils sont devenus le siège d'activités particulières. Pour mieux connaître le passé des rues et places, quartiers de Paris dont un grand nombre existe encore.
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RUE DE LA VICTOIRE
IX ème arrondissement de Paris
(D'après Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, Charles Lefeuve, 1875)

Notice écrite en 1861. Le prolongement de la rue Lafayette et celui de la rue Le Peletier, qui se croisent, n'avaient pas encore fait perdre à la rue de la Victoire ses n°s 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 11, 13 et 15, et une synagogue ne prenait pas encore la place du 44. Les derrières de cette propriété et des n°s 46, 48 et 50 ont été supprimés ou confisqués plus récemment encore par le prolongement de la rue Olivier, bientôt dite du Cardinal-Fesch. La partie précédemment rue Chantereine, est dénommée sur le plan de Jouvin de Rochefort (1672) ruellette au Marais des Porcherons ; c'est la ruelle des Postes en 1734, puis la rue Chanterelle et la rue Chantereine. Elle avait déjà porté le nom de rue de la Victoire depuis le 8 nivôse an VI jusqu'en 1816. Origine du nom : Ainsi appelée lors du retour d'Egypte du général Bonaparte, qui y avait son hôtel.

L'Abbé de la Victoire. – Les Marais de Chantereine. – Desforges. – La Salle Chantereine. – Adanson. – Mlle Falcon. – Mme Stolz. – M. Cuisinier. – Mme de Saint-Jullien. – Mlle Dervieux et ses Antécédents. – Le Théâtre-Olympique. – Mesmer. – M. Herz. – Cagliostro. – Les Néothermes. – L'Hôtel de la Victoire. – La Ctesse Walewska.

Un couvent de la Victoire fut fondé près de Senlis en raison de la bataille de Bouvines, gagnée sur l'Empereur Othon et ses alliés par Philippe-Auguste. Louis VIII, fils et successeur de ce roi, réalisa les promesses de son père, ou confirma ses donations au profit de ladite abbaye en l'année 1223. L'abbé et les religieux de la Victoire, qui étaient de l'ordre de Saint-Augustin, eurent de temps immémorial un jardin, un marais et un vinier, au-delà de l'égout qui fut établi bien après, dans ce qui devint le quartier de la Chausséed'Antin. Cela tenait peu de place entre la ferme des Mathurins, les Porcherons et la Grange-Batelière ; cela n'avait même pas l'importance du lieu qui était dit Chantereine dans la même circonscription.

Toutefois on les disait ensemble marais de la Victoire lorsque Jacob Duval était l'abbé, c'est-à-dire au milieu du siècle XVIIe, et la ruellette aux Marais-des-Porcherons, plus tard ruelle, des Postes, puis rue Chantereine, suivait le même cours que notre rue de la Victoire, exception faite du prolongement entre les rues de la Chausséed'Antin et Joubert, qui date de 1847.

Dès l'an 1581 Jean Cadet, un maître jardinier qui demeurait rue Montmartre, passait reconnaissance au chapitre de Sainte-Opportune pour un arpent et demi, sis à Chantereine ; il y tenait à Réné Contesse, aux héritiers de Desmarais, aux héritiers de Jacques Cadet et à Jean Boucault. La même formalité était remplie, six années plus tard, par la veuve de Thomas Bragelonne, conseiller du roi et lieutenant criminel en la prévôté de Paris, pour sept quartiers de marais au même endroit, où ses tenants étaient Thomas Baudin, Jean Verneau et Gellée : son bien aboutissait à certaine ruelle qui menait au moulin des daines de Montmartre.

Item Jacques Moreaui laboureur, à cause de Claude Baudin, sa femme, héritière de Pierre Baudin, année 1663, pour sa maison et un marais avec, où il tenait à Colombel d'une part, à Noël et Louis Moynet de l'autre, entre la rue aux Marais-des-Porcherons et celle qui allait du Roule à Saint-Lazare. Item, à la même date, Noël et Louis Moynet, jardiniers demeurant au faubourg Saint-Antoine, mitoyens à Chantereine avec le susnommé et ses co-héritiers dans la succession dudit Pierre Baudin par représentation d'Anne Baudin, leur mère. Item, l'abbé de la Victoire, du même côté de notre rue.

Extrait d'un relevé censuel fait pour le côté opposé en 1738 :

Presque tous ces propriétaires n'avaient encore que des marais. Le jardin de M. Ruelle n'était marqué à l'encoignure de la chaussée Gaillon, alias d'Antin, que par le topographe Deharme, en 1766. Mais pour nous il est temps de passer des haies et des murs aux façades.

L'une des deux maisons qui répondent présentement aux chiffres 63 et. 69 fut habitée par Desforges, qui avait commencé par être acteur. Il avait débuté aux Italiens, comme amoureux, en 1769, puis on l'avait engagé avec sa femme au théâtre de Saint-Pétersbourg, où il s'était fait auteur, et, de retour en France, il avait cessé de payer de sa personne au théâtre. De ses nombreuses pièces on joue encore la Femme jalouse et Joconde. Mme Desforges se faisait appeler Mme Philippe, sur la scène Favart, tant pour se distinguer d'une homonyme, qu'elle avait dans la même troupe, que par égard pour son mari, avec lequel elle ne vivait plus.

Le petit théâtre Chantereine, qui a été bâti plus tard par Gromaire, machiniste de l'Opéra, occupait une aile de bâtiment, n° 47 : des amateurs y ont donné des représentations particulières, et un certain nombre d'élèves s'y sont formés pour la scène. La salle n'a quitté la place que depuis la révolution de 1848. Plusieurs historiographes font mourir dans la même maison, en 1806, le botaniste Michel Adanson, à l'âge de 79 ans. II avait enfin renoncé, en se retirant rue Chantereine, aux habitudes nomades que lui avaient données de nombreux voyages. Néanmoins il résida au n° 42, dont il fut le propriétaire, avant de traverser la rue avec ses meubles et ses collections.

Mlle Falcon, de l'Opéra, avait habité le 17 lorsque Mme Stolz, du même théâtre, ne craignit pas d'emménager au 13. Ce numéro n'a plus rien de néfaste pour qui connaît la belle humeur, le goût inné et cultivé pour tous les arts, ainsi que l'état de santé florissant dont y jouit encore M. Cuisinier, après avoir été le condisciple, à Juilly, du prince Jérôme, frère de Napoléon Ier. Son père, qui tenait le café de la Rotonde, acquit ledit immeuble du comte de Clérambault, et la propriété voisine, avec, ouverture rue Chauchat, de la veuve du général Foy.

Les deux maisons avaient été bâties par les frères Noël, entrepreneurs. Le détenteur actuel, malgré son, âge, est encore un des habitués du théâtre des Variétés, où il a acheté de l'auteur dramatique Rochefort père ses entrées à vie. On ne le voit pas moins au café du même théâtre, où la plupart des musiciens qui donnent un concert viennent lui présenter des billets, qu'il est trop galant homme pour refuser. Les acteurs font souvent sa partie de dominos ; ils n'entrent jamais en scène sans le saluer d'un clignement d'œil, s'ils le voient dans une salle d'orchestre.

Une fois même, en jouant le 3me acte des Saltimbanques, Hyacinthe s'est écrié, au lieu de vive monsieur le maire : – Vive monsieur Cuisinier !.... Le spectateur acclamé n'osa pas, après la chute du rideau, remercier l'acteur de cette ovation inattendue ; mais c'est par pure modestie qu'il eut l'air mécontent d'une plaisanterie qui mettait le sceau de la popularité à sa réputation d'ami des artistes.

L'autre côté de la rue Chantereine vit élever, sous Louis XV, une petite maison, dont nous croyons reconnaître l'entrée n° 16. Mme de Saint-Jullien, femme du receveur général des rentes du clergé, y rencontrait le comte de Maillebois. Cette dame, à laquelle Soubise fit la cour, ne dédaignait nullement les guinguettes des Porcherons ; on répandit le bruit qu'elle couchait, mais c'était rue Chantereine, et elle s'y sentait plus libre que chez elle, rue d'Artois (rue Laffitte), de prendre, entre autres libertés, celle de jurer comme un soldat aux gardes.

Sur les dessins de Brongniart, en 1774, fut élevé un véritable hôtel, auquel on refusa cette qualification tant qu'il fut habité par Mlle Dervieux, danseuse à l'Opéra. La signification du mot hôtel impliquait résidence d'une personne de condition. D'ailleurs, il y avait en cotisation pour établir la jolie danseuse rue Chantereine, le prince de Soubise n'ayant contribué que pour une part à l'acquisition du terrain et d'une maison préexistante eu décembre 1770. D'autres protecteurs succédaient à celui-là, qui, outre l'entrée de jeu en billets de la Caisse d'escompte et en bijoux, avait fait 900 louis par mois à Mlle Dervieux. Mais puisque nous remontons à l'époque où se consolida la fortune de cette femme de théâtre, dont l'esprit l'emportait encore sur le talent, nous la voyons constamment entourée de ce qu'on appelait sa troupe dorée.

A l'avant-garde se remarquent : milord Binting, dont les dépenses excessives alarment, Lambert, son banquier ; le comte Warkowski, largement mis à contribution avant milord ; le chevalier de Launay, officier ; le maréchal de Richelieu, qui reçoit,de la belle plus de visites qu'il ne lui en rend ; Marquet de Peyre, qui, pour le jour de l'an, envoie à son adresse des girandoles ; le duc de Chartres, un collier de diamants ; le marquis de Fitz-James, beaucoup moins généreux, mais encore mieux reçu que son ami le duc de Chartres, et que fait oublier toutefois un simple maître de ballet, nommé Laval, la coqueluche des filles d'Opéra !

Est-ce à dire que les deux années d'avant aient laissé Mlle Dervieux dans la solitude et dans l'ombre ? D'autres diamants qu'a passés à sou cou le prince de Conti, au mois d'août 1769, ne sont vénus qu'un an après le contrat d'une rente viagère de 2,000 livres, émanant de la même source et constituée au nom de la jeune, personne ainsi que de sa mère. Était-ce là le prix du sacrifice que la vertu fait, mais ne refait pas ? L'âge de la fille, quatorze ans à peine, donnait alors à espérer ce que la mère osait promettre pour la dernière fois, il est vrai, mais pas précisément pour la première. Le prince de Condé s'était levé encore plus matin que le prince de Conti, et le comte de Stainville dont la montre avançait en diable, n'avait reculé qu'à demi devant la clarté indécise du crépuscule matinal :

Déjà l'aurore aux doigts de rose
Ouvrait les portes du soleil.

Aussi bien la petite avait joué, tout au commencement de 1768, le rôle de Colette dans le Devin du Village, et avec un succès qui avait mis en vue l'enfant prodige.

La salle de bain et les boudoirs de Mlle Dervieux, devenue à son apogée l'une des maîtresses du comte d'Artois, furent décorés en 1789 par l'architecte Bellanger, que des circonstances dues à la Révolution firent ensuite le mari de cette séduisante pécheresse, qui n'avait plus la possibilité d'entrer en religion d'une autre manière. Le ci-devant comte Vilain XIIII, noble belge engagé dans des spéculations financières, prit possession de la propriété, avant Louis Bonaparte, qui y laissa sa femme, la reine Hortense.

La légation des Etats-Unis s'y établit ensuite et cela devint l'hôtel Thouroux. Puis Staub, ancien tailleur, se rendit acquéreur de l'immeuble. Ce n° 44 ne portait sous le premier empire que le n° 28 : il y avait au n° 34 de ce temps-là l'hôtel Basoun, et à l'angle de la rue Saint-Georges l'hôtel Henry.

Des chanteurs italiens, qui vinrent à Paris pendant le Consulat, débutèrent dans la salle du Théâtre-Olympique, précédemment des Victoires-Nationales et originairement des Troubadours, dont le n° 46 indique encore les proportions, et derrière laquelle se trouvait un jardin, qui pendant les entr'actes servait de foyer. Ce théâtre fut fréquenté par les femmes les plus élégantes des généraux et, des fournisseurs de l'armée ; d'autres troupes l'exploitèrent avec moins de succès que les acteurs de l'opera-buffa. On donna dans la même salle, devenue vacante, des concerts et des bals, et une loge maçonnique y était installée vers la fin de 1806 ; l'Université y fit même la distribution des prix du Grand-Concours.

A cette hauteur de la rue, ayant même que s'y ouvrît le spectacle des Troubadours, on avait fait queue à la porte d'un docteur allemand. Mesmer traita rue Chantereine, aussi bien que rue du Coq-Héron, par le magnétisme animal des malades arrivant par chaînes ; et le médecin innovateur prenait à chacun d'eux 10 louis par mois. Le mesmérisme n'était pas encore à la portée de toutes les bourses. De plus, le marquis de Lafayette, le baron de Breteuil, M. d'Epréménil et d'autres partisans de cette doctrine offrirent à Mesmer 350,000 livres, réunies par souscription, pour le retenir à Paris.

Immédiatement après le théâtre, venait une propriété connue avant 89 sous le nom d'hôtel Gontaut, et que M. Barbet de Jouy vendit, en 1839, à Henri Herz. Cette construction de l'autre siècle ne sert-elle pas dignement de vestibule à là belle salle de concert qui a surgi des pelouses du jardin ? M. Herz, cet artiste d'une exécution brillante, ce maître sûr et ce compositeur, ressemble de tout près à un écrivain de premier ordre qui imprimerait lui-même ses ouvrages par horreur des fautes d'impression. Il emploie plus de cent ouvriers à la fabrication de pianos qui font partie, pour ainsi dire, de son talent, de sa classe, de son œuvre.

D'autre part, la maison de M. Herz tient à l'hôtel de Mme de Rigny, antérieurement Basoun ; plus anciennement encore Saint-Chamant, et dessiné par Rougevin. Là descendit Cagliostro, lors du premier séjour de ce thaumaturge à Paris, où se présentait sous les auspices du prince de Rohan. La soif des nouveautés, à cette époque, était inextinguible. Cagliostro, à défaut de doctrine, avait lui-même un sac rempli, de recettes merveilleuses pour la guérison des malades.

Les Néothermes, établissement rival des bains de Tivoli, se fondèrent en 1830, sous le patronage d'une princesse ; mais une révolution vint exiler la protectrice avant l'achèvement des travaux préparatoires. Cette maison de santé n'en a pas moins réalisé le projet qu'on avait conçu de réunir des malades de bonne compagnie au cœur de la Chaussée d’Antin et de combiner pour eux les avantages du traitement hydrothérapique le plus complet avec le plaisir d'être dans le monde et dans le meilleur centre de distractions. La chronique ne doit-elle pas rendre justice à une entreprise qui, d'ailleurs, n'a enrichi qui que ce soit ? L'application mesmérique de l'aimant au traitement des maladies, les élixirs de longue vie débités par Cagliostro et les Néothermes ont tour à tour attiré le beau monde, qui les mettait à la mode, dans cette rue. En faut-il davantage pour bien mériter du high life !

Mais la maison de la Victoire prend part à une gloire impérissable, qui fait pâlir l'ancienne vogue du charlatan le plus distingué et de la courtisane courue par l'élite des galants de son temps. Le cri victorieux qui retentit, maintenant encore, à tous les coins de l'ancienne rue Chantereine, est celui de l'armée d'Italie à Arcole ; mais, à force d'y prêter l'oreille, nous distinguons l'écho vieilli de la bataille de Bouvines, qui s'y mêle sans détoner. L'abbé de la Victoire avait été propriétaire du terrain sur lequel fût bâti l'hôtel de la Victoire, dessiné par Ledoux pour Caritat, marquis de Condorcet, mathématicien, philosophe, membre de l'Académie des sciences et de l'Académie Française, député, puis conventionnel. La veuve de Condorcet, sœur du maréchal de Grouchy, vendit cette propriété à Julie Carreau, qui épousa Talma, et le tragédien illustre y eut ses jours de fête, y reçut les Girondins, Dumouriez, Bonaparte.

Joséphine Beauharnais en donna 180,000 francs et y devint Mme Bonaparte. La substitution officielle du nom de la maison à celui de la rue eut lieu le 8 nivôse an VI. Le général en chef de l'armée d'Italie n'avait, depuis quatre ans, que cette résidence en ville quand il y convoqua, un beau matin, tous les officiers supérieurs de présence à Paris. Les salons de son hôtel étant trop petits pour une telle assemblée, il la harangua du perron. Le conseil des Anciens venait de l'investir du commandement de la 17me division militaire et de se transférer à Saint-Cloud, où la séance devait commencer à midi. Mais, la France étant en danger, l'insigne l'honneur de la sauver ne revenait-il pas à l'armée ? Le général parlait à des frères d’armes, qui s'écrièrent tous : – En avant !.... Et le 18 Brumaire fut bientôt fait.

Le premier consul donna au général Lefèvre-Desnouettes l'hôtel de la Victoire, que plus tard occupa, au retour de Sainte-Hélène, le général Bertrand. La Restauration, en mettant au grenier la défroque militaire de la République et de l'Empire, n'avait pas épargné le vocable de cette rue, tant l'on y voyait peu la dédicace d'une ancienne abbaye de fondation royale ! Chantereine avait quelque chose de moins criard et de plus royaliste ; toutefois le lieu champêtre qui avait reçu d'abord cette désignation, la devait sans doute à une chanterelle ou chantereine, oiseau qu'on fait chanter pour en attirer d'autres.

De ce chantage d'oiseleur au chant de la Victoire on revint en 1830. Le nid du Consulat eut ensuite pour locataire M. Jacques Coste, fondateur du journal Le Temps et aéronaute amateur. M. Gouby, acquéreur de Mme Lefèvre-Desnouettes, fit jeter bas l'édifice de Ledoux en 1860. Que reste-t-il donc du logis qui fut l'antichambre du Luxembourg et des Tuileries pour une dynastie impériale ? La porte, la loge du suisse, l'avenue, quelques arbres du jardin et cette inscription :


In hâc minimâ jam maximus plus quam maxima concepit.

Où trouver une meilleure place pour la comtesse Walewska, qui l'avait choisie elle-même, que porte à porte avec l'hôtel de la Victoire ? Cette dame polonaise, à laquelle l'empereur avait laissé un souvenir, qui lui était cher, occupait la maison appartenant de nos jours à M. Dassier, ancien membre du conseil municipal de Paris. Mme Valewska est la mère du ministre du second empire, membre du conseil privé, qui porte, au masculin le même, nom. Le comte de la Bouillerie, ancien ministre, se remarquait parmi les prédécesseurs de M. Dassier. Mais la virginité de l'hôtel avait été foulée aux pieds par Mlle Guimard ou Mlle Duthé. Ces deux grandes rivales de Mlle Dervieux, outre qu'elles partageaient beaucoup de ses succès intimes, habitèrent quelque temps sa rue.

 


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