Rues et places de Paris
Cette rubrique vous livre les secrets de l'histoire des rues et places, quartiers de Paris : comment ils ont évolué, comment ils sont devenus le siège d'activités particulières. Pour mieux connaître le passé des rues et places, quartiers de Paris dont un grand nombre existe encore.
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BOULEVARD DES ITALIENS
IIe IXe arrondissemenst de Paris
(D'après Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, Charles Lefeuve, 1875)

Notice écrite en 1861. Monuments classés aux n°s 5 bis, 7 et 9 : façades et toitures sur rues. Appelé à l'origine boulevard Neuf, puis boulevard du Dépôt, boulevard de la Chaussée d'Antin, boulevard Cerutti (pendant la Révolution), boulevard de Gand (de 1815 à 1828) et boulevard des Italiens. Origine du nom : Voisinage de l'ancien théâtre de la Comédie Italienne, plus tard Opéra Italien, aujourd'hui théâtre de l'Opéra Comique.

Les Menus-Plaisirs. – Le Dépôt des Gardes-françaises. – Rossini. – La Comédie-Italienne. – Les Hôtels, Cafés et Restaurants. – Mlle, Laruette. – Mlle Colombe. – Mlle de Saint-Huberti. – Le Grand-Salon. – Grétry.

Des boulevards du Nord, formés sous Louis XIV, celui que nous appelons boulevard des Italiens émargeait encore moins de maisons que de jardins à la fin du règne suivant. A chacune des extrémités, du côté des numéros pairs, il y avait eu d'abord un jeu de boules. L'emplacement du premier fut conservé par le duc de Choiseul, après l'aliénation des terrains adjacents, que ce ministre tenait de Crozat, son beau-père. L'autre jeu de boules se trouvait occupé par les Menus-Plaisirs du roi en 1758, d'après le plan de Paris qu'ont donné Pasquier et Denis. Mais la destination de cet hôtel dut changer peu de temps après sa construction à l'angle du chemin de la Grande-Pinte, future rue de la Chaussée-d'Antin.

Le Dépôt des Gardes-françaises fut établi au même endroit par le colonel duc de Biron en 1764. De là venait une dénomination qui fut portée par ledit boulevard, concurremment avec celles d'Antin, de Gaillon et de la Grande-Pinte, peut-être même de Richelieu, avant qu'il fût question des Italiens dans ses parages.

Le boulevard du Dépôt touchait pour ainsi dire à l'hôtel de Gontaut-Biron édifié à l'encoignure de la rue Louis-le-Grand et du, boulevard des Capucines. Or le quadrilatère de bâtiments, aujourd'hui divisés, qui sépare la rue du Helder de la rue de la Chaussée-d'Antin, a encore l'air d'une jolie caserne ; l'architecture identique des maisons dont il se compose, les balustres du premier étage, les jours arqués de l'entresol, et jusqu'aux têtes de Méduse qui décorent une porte cochère, trahissent le XVIIIe siècle et une vocation originaire qui n'est pas celle, d'immeuble à faire des rentes. Néanmoins le plan de billot, qui a paru en 1773, indique une solution de continuité dans la façade, à l'angle même de la rue.

Une gravure de 1789 montre sur le même point une grille, que flanque un petit bâtiment tout à fait à l'extrémité du boulevard. Cette estampe consacre la mémoire d'un engagement, qui eut lieu le 12 juillet entre le régiment Royal-Allemand et un détachement de gardes-françaises : ceux-ci sauvaient leur colonel, M. Duchâtelet, de l'effervescence populaire ; en combattant avec le peuple. L'entrée de la caserne, théâtre de cette lutte, ne garda pas longtemps le même aspect.

Louis XVI, pendant son procès, était promené sous bonne escorte en fiacre, du Temple à la Convention, par le chemin des boulevards : il remarqua, pendant un de ces trajets, que l’édifice avait été achevé et ne présentait plus que des lignes régulières. Mais ce perfectionnement, il était dû à une initiative antérieure, à un plan conçu, arrêté, presque entièrement exécuté sous l'ancien régime. L'institution libérale que le colonel, du régiment de Biron y avait fondée, méritait, certes, d'inspirer un regret.

Le Dépôt était une école pour l'éducation militaire. On y recevait 160 ou 200 fils de soldats, auxquels on apprenait à lire, à écrire, à compter, l'allemand, l'escrime et, l'exercice à feu, depuis l'âge de 10 ans jusqu'à celui de 16 ; les élèves, qui contaient au roi 8 sols par jour, comme les gardes, étaient à la nomination du colonel et du major ; un Officier du corps et quatre sergents exerçaient tout le commandement de l'école ; des caporaux, qui avaient qualité pour aspirer au grade de sergent, mettaient plusieurs années à gagner leurs galons en initiant au maniement des armes les futurs gardes. Toutefois, à 16 ans, les élèves étaient libres de contracter un engagement, ou de renoncer à l'état militaire en parfaite connaissance de cause, non seulement sans indemnité, mais encore sans rappel possible.

La musique des gardes-françaises, dont le corps était au Dépôt, faisait également des élèves. Elle finit par y renouer des rapports, qui, à l'origine, avaient pu être aussi intimes, avec les Menus-Plaisirs, ou du moins le Conservatoire, école de chant établie en 1784 dans le même hôtel, au faubourg Poissonnière. Le Conservatoire se fondit au commencement de la Révolution avec ladite école de musique militaire ; il n'était même plus connu que cops le nom de Musique du Dépôt-des-Gardes-françaises au moment de son érection en Institut l'an II.

La municipalité de Paris, en mai 1790, avait pris à sa charge le corps de la musique de la garde nationale, que l'officier Larrette avait formée avec celle des gardes-françaises. Ce mélomane fut jeté en prison, parce qu'un de ses élèves avait joué sur le cor : O Richard, o mon roi ! Mais on le fit sortir de Sainte-Pélagie pour organiser la musique dans la fête de l'Etre-Suprême. L'Institut avait été placé rue Saint-Joseph ; le Conservatoire retourna peu de temps après au faubourg Poissonnière, point de départ des écoles de chant et de déclamation.

L'honneur n'en revient pas moins à l'ancien Dépôt des Gardes-françaises d'avoir servi de berceau à l'enseignement de la musique instrumentale et d'avoir été un moment le Conservatoire tout entier. La présence de Rossini, locataire d'un appartement au-dessus du café-restaurant qui s'est mis sous l'invocation du général Foy, fait que l'ancienne école est maintenant habitée par un des plus grands maîtres de la musique.

Le théâtre Favart, bâti sur l'emplacement de l'hôtel Choiseul, précédemment Crozat, fut ouvert le 28 avril 1783 par la troupe de la Comédie-Italienne, qui jouait l'opéra-comique, la comédie à ariettes, et l'on appela boulevard de la Comédie-Italienne les allées voisines du théâtre ; mais le nom de boulevard d'Antin resta encore à la seconde moitié du boulevard actuel des Italiens.

Sous l'Empire, l'opera-buffa commença à être chanté par de véritables Italiens dans cette salle, après la fusion de sa troupe française avec celle de Feydeau. Mais c'est sous la Restauration ; et au commencement du règne de Louis-Philippe que les Italiens en firent la première scène lyrique du monde. Un incendie, en 1838, les déplaça, et l'Opéra-Comique reprit possession du théâtre restauré.

Nous ne revoyons plus les terrasses des hôtels de Choiseul, de la Massaye, de Boisfranc, de Deux-Ponts et d'Antin, dont les jardins faisaient du boulevard un lieu de rafraîchissement pour le promeneur. Mais comment ne pas reconnaître le mignon pavillon du maréchal de Richelieu, édifié après la campagne de Hanôvre à l'extrémité du jardin de l'hôtel d'Antin ? L'hôtel de Boufflers, dont l'architecte a tété Bonnet, et qu'habitait le poète Boufflers en revenant du Sénégal, dont il avait été le gouverneur, s'élève depuis la même époque à l'angle de la rue Choiseul, et l'hôtel de Lévis au coin de la rue Grammont.

Celui de la comtesse de la Massaye faisait pendant à celui de la comtesse de Boufflers, rue de Choiseul, Le terrain en provenait du jardin de l'hôtel Choiseul et avait été aliéné en 1778 par le comte de Choiseul-Beaupré-Goufflier, colonel de dragons. La comtesse avait obtenu la permission de faire mettre une barrière en fer devant son mur, sur le boulevard, comme les propriétaires dont les hôtels voisins ouvraient presque tous sur la rue Neuve-Saint-Augustin.

Rue Richelieu et sur le boulevard a demeuré le chevalier Lambert ; nous retrouvons la maison d'encoignure où ce banquier forma, une galerie de tableaux. Lambert eut pour voisin un autre financier plus célèbre, l'abbé Terray, mais qui serait encore plus décrié en ce temps-ci qu'à la fin de sa vie. Car les dettes publiques n'avaient pas d'ennemi plus déclaré que l'abbé Terray : son ministère tenta de les amortir à tout prix. L'excès contraire fait florès aujourd'hui.

Derrière l'autre rangée d'arbres, parmi les maisons qui surgissent sur d'autres terrains vendus par la famille Choiseul à Dumont, à gorget, à Laborde, à Vessu, voici la belle demeure que s'est donnée sous Louis XVI M. de Bospin, à l'un des angles de la rue Le Peletier. Un joli pavillon s'y rattachait, avec perron sur le boulevard, et la décoration intérieure d'un salon rond y subsistait encore dans son éclat quand M. Lupin père, acquéreur de l'immeuble, consulta Visconti sur l'opportunité de substituer un pan coupé à cette parasite rotondité.

L'architecte demanda grâce pour l'encoignure, à cause de son élégance ; mais il ne put obtenir qu'un sursis : un autre homme de l'art a détaché le chaton de la bague. M. Salmon a fait bâtir à l'autre angle de la même rue, et à la même époque, une maison qui de nos jours appartient à son petit-fils.
L'ancien hôtel d'Aubeterre, qui donne sur le boulevard, mais qui ouvre rue Laffitte, a perdu, lui aussi, un pavillon des plus coquets, lorsque les exigences de la voirie rendirent impossible la conservation du perron donnant accès au rez-de-chaussée : Mme Chevalier, stucatrice du feu roi de Pologne, a inauguré, par l'exposition permanente des objets d'art de sa composition, un des salons actuels de Tortoni.

Au coin de la rue Taitbout, l'architecte Bellanger a dessiné l'hôtel Brancas, dont l'appartement le plus riche était destiné au comte de Lauraguais. Les acquéreurs de Mme de Villoutreys, née Vanderbergne, femme du général Rapp en premières noces, y ont été, sous Louis XVIII, M. Habert et M. Lefeuve, grand-oncle et père de l'historiographe dont vous voulez bien suivre les recherches. Puis est venue la marquise d'Hertford.

Le testament de lord Seymour, un des deux fils de la marquise, a légué récemment l'hôtel à l'Assistance publique, qui en tire un beau revenu. Malgré lesdites mutations, presque rien n'est changé pour l'appartement du premier, dont les persiennes et les volets ne se sont pas ouverts souvent depuis leur application. Les Brancas, à cause de la révolution de 89, et, le général Rapp, à cause de ses campagnes, n'ont pas été des hôtes constants ; Mme de Villoutreys, M. Cardon, Mme d'Hertford et lord Seymour n'ont fait de ce logement princier qu'un pied-à-terre, habité rarement. Les croisées en demeurent closes depuis la vente après décès du riche mobilier de milord.

Le boulevard de Coblentz passa boulevard de Gand, grâce aux Cent-Jours, et ce nouveau surnom tint tête à la révolution de Juillet ; un vers d'Auguste Barbier, dans la Curée, le visa sans l'atteindre ; il n'a été laissé pour mort que sur le champ de bataille du 24 Février : les bureaux du National, à l'entrée de la rue Le Peletier, ont chanté son De Profundis, en proclamant de nouveau la République, excessivement propre à rappeler l'Empire.

Le surnom mémorable de boulevard de Gand n'ira cependant pas à la postérité comme un souvenir d'exil ou d'oppression, de protestation ou de défaite, de surprise ou de châtiment ; il rappellera tout uniment la renaissance du boulevard des Italiens, qui n'a jamais été distingué, animé, spirituel, amusant et parisien avec autant de luxe, avec autant de belle humeur, que pendant la Restauration et la quasi-Restauration.

Le café de Paris, établissement sans rival, qui est tombé, comme tant d'institutions, pour se faire goûter davantage et regretter, a vécu un peu plus que le boulevard de Gand ; il était né quelques, années après, dans cet ancien hôtel Brancas qu'il n'aurait pas quitté pour un empire. Les traditions du café de Paris ont peut-être survécu ailleurs, en ce qui regarde le service ; mais tout le monde n'osait pas y monter les quelques marches du perron ; beaucoup d'appelés craignaient à juste titre d'y paraître déplacés au milieu des élus. Il suffit, au contraire, pour dîner à la Maison d'or, au café Riche, au café Foy, au café Anglais, au café Cardinal ou chez Grossetête, d'avoir assez d'argent pour en sortir. D'autres cafés un peu moins restaurants se multiplient aux alentours, comme sur tous les boulevards.

Le café du Helder, avant de s'établir sur l'emplacement des anciens Bains-Chinois, dont l'extérieur était plein d'agrément, et près d'une maison qui survit au grand bazar incendié sous la Restauration, occupait en face de la rue Choiseul le local du café Montmorency. Ce dernier tire son nom, il est vrai, d'un hôtel garni, mais d'un hôtel garni qui se plaça entre les deux hôtels que les Montmorency occupèrent boulevard Montmartre et boulevard des Capucines, au coin de la rue de la Chaussée-d'Antin. N'assure-t-on pas, dans maints livres sur Paris, que, sous le Consulat, Sophie Arnould a rendu le dernier soupir, précisément au même endroit, vis-à-vis la rue Choiseul ? Nous ne disons ni oui ni non.

L'enseigne d'un autre café nous rappelle le séjour de l'illustre Grétry, boulevard des Italiens, n° 7, en regard de l'établissement qui s'est placé sous son invocation. L'auteur de Richard Cœur-de-Lion mourut dans sa maison de Montmorency ; ancien ermitage de Jean-Jacques Rousseau : à ses dépouilles mortelles, rapportées à Paris, de pompeuses funérailles ne firent pas défaut : Sa famille et Liège, sa ville natale, se disputèrent le cœur du grand musicien. Toutes les pièces de son mobilier furent vendues beaucoup plus cher qu'elles ne lui avaient coûté : Nicolo Isouard acheta son clavecin ; Boieldieu, sa cartelle ; Berton, la canne avec laquelle il marquait la mesure aux répétitions.

Une quinzaine d'années plus tard, Hérold occupait un appartement n° 3, et Panseron, maison du Grand-Balcon.

D'autres immeubles du boulevard servirent d'habitation à des actrices de la Comédie-Italienne. Mme Laruette qui, dans sa jeunesse, avait reçu de brillants hommages, et chez laquelle s'étaient rencontrés le duc de Nivernais, M. de Vaugrèmont et le marquis de Brancas, trois cordons-bleus, avait eu des relations de plus longue haleine avec le marquis de Flamarens : elle demeurait au coin de la rue Marivaux avant la mort de son mari, acteur qui a laissé son nom à un emploi, et qui était aussi compositeur. Mlle Ruggiéri, dite Colombe, qui était réellement Italienne de naissance, bien qu'elle jouât l'opéra-comique en français, habitait le boulevard d'Antin, du même côté que son théâtre. MMmes Laruette et Trial avaient réussi plus vite que cette rivale à la Comédie-Italienne ; le succès ne l'empêcha pas de prendre sa retraite cinq ans après la translation de son théâtre dans la salle Favart.

La Révolution l'ayant faite pauvre, l'âge et la pauvreté rendirent méconnaissable cette Colombe, que milord Mazarin avait ravie à ses parents en 1767, et que le marquis de Lignerac avait enlevée pour plusieurs années au théâtre peu de temps après ses débuts.

Mlle de Saint-Huberti, de l'Opéra, qui s'appelait réellement Antoinette-Cécile Clavel, était locataire de Salmon. Bien flatteur qui la trouvait belle ! Elle était assez grande et blonde, mais assez maigre et de manières provinciales. Cette grande artiste lyrique ne passionnait son auditoire qu'à force de s'identifier avec ses rôles. Quelqu'un lui faisait compliment du frisson qu'elle avait donné aux spectateurs à la fin du troisième acte de Didon : – Cette scène, répondit-elle, m'a encore plus émue que toute la salle ; dès la dixième mesure, je me suis sentie morte.

Mlle de Saint-Huberti assistait un soir au spectacle de la Comédie-Italienne, et le bruit courut dans la salle qu'elle venait de réconcilier Gluck avec Piccini : le public s'y montra sensible par des acclamations reconnaissantes et fit descendre l'actrice de sa loge pour la couronner sur la scène.

On, en veut encore à Heurtier, l'architecte primitif du théâtre Favart, de n'avoir pas tourné sur le boulevard la façade de l'édifice ; mais les maisons particulières elles-mêmes évitaient autant que possible d'ouvrir leurs portes sur la promenade : précaution qui contribua singulièrement à convertir ce lieu de rendez-vous, aussi commode qu'agréable, en boulevard par excellence, centre des plaisirs élégants. Un traiteur fit, dès le principe, le service du Grand-Salon, que remplacèrent successivement le café Chrétien, le restaurant Nicolle, Apis le café du Grand-Balcon.

Chrétien, juré au tribunal révolutionnaire, avait pour clientèle, dans son café, la compagnie des Tape-durs, souteneurs armés d'un gros bâton qu'ils appelaient par métonymie la Constitution de l'an III. Ces janissaires du comité de sûreté générale rôdaient principalement sur le boulevard de Coblentz, nom qu'ils avaient eux-mêmes donné au boulevard des Italiens, parce qu'il restait fréquenté, en général, par la bonne compagnie.

Au commencement de l'Empire, Hardy et Mme Riche tenaient en face de Nicolle deux grands cafés, qui devenaient déjà des restaurants. Un marchand de vin recevait les cochers à la place du café Anglais, dont la réputation fut bientôt faite et se consolida surtout quand Chevreuil eut à y traiter en alliés les officiers de l'armée étrangère. Cet établissement de luxe vient de s'agrandir des beaux salons de l'ancienne maison, dite le grand 13, que la ferme des jeux n'ouvrait rue de Marivaux qu'à des clients choisis, du temps de M. Bénazet.

Le café Anglais appartient depuis la révolution de Février à un restaurateur qui servait auparavant à Bordeaux, près l'église Saint-Dominique, des dîners à 32 sous, et qui n'a pas changé de dame de comptoir depuis sa promotion aristocratique à Paris.



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